Current Location : Kashgar, Xinjiang Province, China
Last entry date : 07 June 2008

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25/May/08

When Valentin, the co-host of Yak Tours told me the dirt road to their mountain chalets at Altin-Arachan is accessible and its not a problem to take my bike there, I was delighted. I wanted to take 2 days off and see the Kyrgyz mountains. He said he does it weekly on his 4-wheel Quad. In fact he said it’ll be easy. I was finally going to do some offroad, this time without baggages & spares tyres.

Of course what I did not know was that the 62 yrs old Valentin was a mountain man, a Kyrgyz mountain man. And a local motocross trainer. When he said its easy, he was referring it for a horse. We started in the early afternoon on the 20km track ride up into the mountains. When I started on the first 100 metres, I realised it was more than I asked for. The tracks heaved and turned, there were rocks, sand, mud and waterpools along the way. It had also rained the night before. Valentin galloped with his cook on the Quad and I followed behind. He knew exactly which trajectory to take to dodge the rocks and which side of the track he should be on to cut across thick mud and waterpools.

Halfway on, the climbing got serious. The bike’s engine starts to heat up and there were times I did not know if I could get across the series of rocks, waterpools or get stuck in the mud !! The base engine guard of the bike was hitting the rocks during the bumps. A logging company had their cut trees across the track and at this point we both had to skid across the mud to the other side. The Quad took it easier as it had 4 wheels. Still, I followed but with a big headache. Now this is the bike I am using to get to Malaysia. I’m thinking its not good if a little adventure here in the Kyrgyz mountain do some harm to the bike. I can’t imagine what to say on this site – that I got lost ??

At the 18km mark, the ride got so rough it broke the rotor casing of Valentin’s Quad. No problem, said Valentin, he and his cook will just walk up the rest of the track. The most difficult was still to come – the last 200 metres of steep climb around the left trajectory, he said. I rode ahead while they walked. When I saw that last 200 metres, I said ok I need a real horse. So I turned back and told Valentin that the last 200 metres are very bad and I like to first make that other 10000km to Malaysia. Besides if it rained again, I may not be able to get down or back in time for my China border crossing rdv. He simply shrugged his head and said that I’m going to miss the great Shashlick kebab his cook had prepared. Great man Valentin, when I get another chance, I’m going to take up his challenge (maybe just hiked up there or better, with a mountain bike). Down the mountain I went doing the reverse of what I had just done. It really wasn’t easier. BUT, but, I was very very pleased I got back to Karakol without damage to myself or the bike. Those rough riding mountain biking days with Eric B and the ASCVTT club in France must have helped a bit. [/english]

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25 mai 2008

Quand Valentin, le co-hôte de Yaks Tour m’a dit que le chemin de terre jusqu’aux chalets de montagne était accessible et que ce n’était pas un problème avec la moto, j’y suis allé avec plaisir. J’ai décidé de prendre 2 jours pour voir les montagnes Kirghyz. Valentin m’a dit qu’il faisait cette route toutes les semaines sur son quad. En fait, il a dit que ce serait facile.J’allais me lancer dans le tout terrain, sans baggages et sans pneus de rechange.

En fait, ce que je ne savais pas, c’était que Valentin était un homme des montagnes, un homme Kirghiz des montagnes, et un entraîneur local de quad. Quand il a dit facile, il pensait avec un cheval. Nous avons commencé en début d’après midi pour 20 km jusqu’au sommet des montagnes. Quand j’ai commencé les premiers 100 m, j’ai réalisé que c’était plus que ce que j’avais demandé. Les chemins se soulevaient, tournaient, il y avait des rochers, du sable, de la boue et des flaques d’eau tout au long. Il avait aussi plu la nuit d’avant. Valentin, était loin devant avec son cuisinier et son quad, et je suivais derrière. Il savait exactement la trajectoire à prendre pour éviter les rochers à côté de la voie, et où couper à travers la boue épaisse et les énormes flaques d’eau.

A mi-chemin, c’est devenu sérieux. Le moteur de la moto a commencé à chauffer et il y avait des moments où je ne savais pas si j’allais réussir à passer les roches, les flaques ou bien à ne pas rester coincé dans la boue épaisse.

Au 18ème km, la montée est devenue si dure que Valentin a cassé le boitier du rotor de son quad. Pas de problème m’a -t-il dit, lui et son cuisinier allaient continuer à pied.Le plus dur était à venir – les derniers 200 m de montée raide autour de la trajectoire gauche m’a dit Valentin. Je conduisais devant, pendant qu’ils me suivaient en marchant.Quand j’ai vu les derniers 200 m, je me suis dit, “bon, ok, là j’ai besoin d’un vrai cheval”. Je me suis alors tourné vers Valentin et je lui ai dit que les derniers 200 m étaient trop mauvais et que j’aimerais d’abord faire les autres 10000 km jusqu’en Malaisie. De plus, il s’était remis à pleuvoir. Je n’allais peut-être pas réussir à redescendre et être revenu à temps pour mon RDV à la frontière chinoise. Il a seulement secoué la tête et m’a dit que j’allais rater le super shashlick kebab que son cuisiner avait préparé. Grand homme ce Valentin, si un jour j’ai l’occasion, je relèverais son défi (peut-être  juste à pied ou bien en VTT). Jusqu’en bas, j’ai refais en sens inverse ce que je venais de faire. Ce n’était pas vraiment plus facile. MAIS, j’étais très très content de revenir sur Karakol sans problèmes pour moi ou ma moto. Les jours où je faisais du VTT avec Eric B ou avec le club ASCVTT en france dans les chemins accidentés ont dû aider un peu.[/french]