Current Location : Krabi, Thailand (Google map)
Last entry date : 11 July 2008

[english]

A rockslide onto the KK minutes before I arrive at this section

16/Jun/08 to 24/Jun/06

There are some bikers out there “adventuring” but I hardly meet them while out on the road. Then Marc, my Dutch riding partner in Iran, rode up the KK to Gilgit on 18/Jun from Lahore to join me and the French rider Yves Besancon did so the following day. That makes 4 bikers when Lili joined us for a drink. Mr. Yaqoob, the boss of Madina guesthouse in Gilgit proudly said he never had so many big bikes parked in his compound.

Marc had been making some jokes about my stomach problems, then he too got food poisoning. He said it was probably not because of the food he ate, but was due to the fact that the Pakistanis barber he went to had put dipped some fingers into his mouth to pull up his lower lips while giving him a close shave, Pakistanis style. We all agreed it was the barber’s left hand fingers, and not the samoosas we had by the Gilgit riverside.

It came time to leave again. Yves left on 20/Jun to ride up the Khunjerab Pass. The next day Marc & me, we took our time to ride a few km together, then he headed north with another traveler Shuyun as pillon towards Khunjerab, and I headed south direction India. The weather was hot and sweaty on the southern KK which snaked right alongside the fast flowing Indus river beneath. The scenery is spectacular – not easily captured on photos – on some sections the KK highway is so high looking steep down the Indus river. So too are the colourful and decorated trucks carrying supplies up & down the KK. Folks, this is great art and passion – someone told me some of the drivers put all hard earned money into the décor.

It had rained heavily further down the KK, and when that happens, nobody moves due to the danger of landslides and rockfalls. By the time I got throught the sandstorm at Chilas (witnessed rubbish, papers & plastic bottles flying all over the town) and arrived at Becham that evening, I had passed through a number scenes where mud and rock still covered the KK with water gushing down from the mountains. Not a good sign and time to be riding on the road. At one section, I was the first to arrive from my side just minutes after tons of rocks had slided down onto the KK and into the Indus river far below. See photo. The passengers of the 4 vehicules arriving from the opposite side were already busy trying to evacuate the rocks down the cliff so that they can continue their journey. From what I can see the danger of further rock fall was still there. This did not bother the Pakistanis at all and some of them even stood right on the edge of the road on the loose rocks. They must have got so used to such danger – the Indiana Jones of the KK. They just laughed when I said I preferred to wait a little before crossing. The big and small rocks were, in my opinion, too badly inclined on the road, looking like some lots could re-slipped down the river anytime. Soon they cleared 30 cms next to the edge and said ” … you can cross safely now, no problem, just don’t look down”. Yes, I’ve heard that before – no problem. So off I jumped onto the bike and unlike the previous river crossings, this time I took my time. Not like in the movies. Relieve, was the word when I made the few metres across, and walked back to thank these brave people for their assistance. They even said they did not need my help to clear the rocks.

As a visitor, I couldn’t help but notice that the towns down the KK are remarkably chaotic. Traffic and people (even animals) flow in all directions. A standout was in a little town just before Becham. Here I noticed there were many structures without front walls above the main road business buildings. Everyone on the main road can see what’s going on above ie in the tailorshop, furniture shop, restaurant, homes, etc. Too bad I had no time to pick-up some photos here as the local police soon quickly arrive to remind me that I was creating a traffic problem as crowds of youngsters were gathering around the bike.

Thus the KK story ends after enjoying 1000km of it. I rode into Rawalpindi and stayed 2 more days after landing up somewhere in the city centre (as usual I had no city maps) in a 2nd rate hotel. Unlike the northern part of Pakistan, here in the south women are once again seen out in the streets window shopping, working in boutiques, eating out in restaurants, etc. I even found some westen fastfood restaurants !!

There is only one official border crossing between Pakistan and India which is the Wargah Pakistan / Attari India crossing near Lahore. And I managed attend the famous border ceremony (well, actually I arrived late as usual to the border after it had closed some hours earlier and Pakistanis officials were giving out VIP front row seats to foreigners). Silly me, but I just did not understand why both countries are proudly parading their the war dance at the ceremony. I am sure there are many like me who wish there are no need for any gates at all at the border. [/english]

[french]

Une chute de pierres sur la KK, quelques minutes avant que j’arrive

16 juin 08 au 24 juin 08

Il y a des motards aventuriers sur la route, mais je n’ai pas eu l’occasion de les rencontrer. Puis il y a Marc, mon compagnon de route Hollandais en Iran, qui a roulé sur la KK de Lahore jusqu’à Gilgit le 18 Juin pour me rejoindre et le motard français Yves Besançon, qui a fait pareil le jour d’après. Cela a fait 4 motards quand Lili nous a rejoint pour boire un verre. Mr Yaqoob, le patron de la maison d’hôtes Madina à Gilgit nous a fièrement dit qu’il n’avait jamais eu autant de grosses motos garées dans sa cour.

Marc s’était moqué de moi et de mes problèmes d’estomac, et puis lui aussi a eu la tourista. Il a dit que ce n’était sûrement pas dû à la nourriture qu’il avait mangé, mais plutôt dû au fait qu’il était allé chez un coiffeur pakistanais et que celui-ci lui avait mis ses doigts dans sa bouche pour pouvoir le raser de plus près… façon pakistanaise. Nous sommes tous tombés d’accord. C’était à cause des doigts du coiffeur et non pas dû aux samoosas que nous avions mangé à côté de la rivière à Gilgit.

C’était le moment de repartir. Yves est parti le 20 Juin, direction le col de Khunjerab. Le jour suivant, Marc et moi-même ont roulé quelques km ensemble, puis il est parti Nord avec Shuyun, une autre voyageuse, sur son siège arrière, direction Nord vers Khunjerab et moi je suis allé Sud, direction l’Inde. Le temps était chaud et humide sur la KK du Sud qui serpentait le long de la rapide rivière Indus en contrebas. Le paysage est spectaculaire – pas toujours facile de le voir sur les photos – et sur certaines sections, la route KK est très élevée avec la rivière Indus plus bas. Très beaux aussi, les camions colorés et décorés qui transportent et approvisionnent le long de la route KK. C’est du grand art et passion – on m’a dit que certains routiers mettaient tout leur argent durement gagné dans les décors.

Il avait plu très fort un peu plus bas sur la KK, et quand ça arrive, personne ne bouge par peur d’éboulements et de chutes de pierres – entre le temps que j’ai passé à traverser la tempête de sable à Chilas (j’ai vu des bouteilles en plastique, des papiers et des poubelles voler dans tous les sens dans la ville) et mon arrivée à Becham ce soir là, j’étais passé par un certain nombre de scènes où la boue et les rochers couvraient la KK, avec des torrents d’eau venant des montagnes.

A un endroit, j’étais le premier arrivé de mon côté, quelques minutes après que des tonnes de pierres aient glissées sur la KK et dans la rivière Indus (voir photo). Les passagers des 4 véhicules venant du côté opposé étaient déjà très occupé à enlever les pierres afin qu’ils puissent continuer leur chemin. De ce que je voyais, le danger d’un nouvel éboulement était toujours là. Ca ne gênait pas du tout les Pakistanais, et certains se tenaient carrément sur le bord de la route, sur des rochers instables. Ils devaient être habitués à ce genre de danger. Ces Indianas Jones de la KK.  Ils ont ri quand je leur ai dit que je préferais attendre un peu avant de traverser. Les petits comme les gros rochers étaient à mon goût trop méchamment inclinés sur la route, comme si certains pouvaient  à nouveau glisser vers la rivière à tout instant. Ils ont vite dégagé 30 cm du bord de la route et m’ont dit : “…tu peux traverser sans craintes maintenant … pas de problèmes … juste, ne regarde pas en bas”. Oui, j’ai déjà entendu ça avant – pas de problèmes. Donc je suis remonté sur ma moto, et pas comme les traversées de rivières précédentes, cette fois-ci, j’ai pris mon temps – lentement. Pas comme dans les films. Soulagé est le mot, quand j’ai pu traverser les quelques mètres. Je suis retourné remercier ces braves gens pour leur aide. Ils m’ont même dit qu’ils n’avaient pas besoin de moi pour les aider à enlever les rochers.

En tant que visiteur, je n’ai pas pu m’empêcher de voir que les villes sur la KK sont très chaotiques. La circulation et les gens (même les animaux) vont dans toutes les directions. Le plus flagrant était dans une petite ville juste avant Becham. Là, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de constructions au dessus des immeubles de la route principale, sans mur de façade. Tout le monde dans la rue principale peut voir ce qu’il se passe au-dessus, à l’intérieur, par exemple chez le couturier, chez le marchand de meubles, restaurant, maisons etc… Dommage, je n’ai pas eu le temps de prendre des photos car la police locale est arrivée pour me rappeler que je créais un problème de circulation. Une foule de jeunes s’agglutinait déjà autour de ma moto.

Ainsi se termine l’histoire de la KK, après m’être régalé de ses 1000km. Je suis entré dans Rawalpindi et j’y suis resté 2 jours de plus après avoir atterri quelque part au centre ville (comme d’habitude je n’avais pas de carte de la ville), dans un hôtel de deuxième classe. Contrairement au nord du Pakistan, ici dans le sud, les femmes sont visibles dans les rues, faisant les boutiques, dans les restaurants, etc… J’ai même trouvé des restaurants de fastfoods occidentaux !

Il n’y a qu’une frontière officielle entre le Pakistan et l’Inde qui est le Wargah Pakistan / Attari Inde, près de Lahore. Et j’ai réussi à être présent à la “cérémonie de passage” très connue (en fait, comme d’habitude, je suis arrivé tard à la frontière qui venait de fermer quelques heures plus tôt, et les douaniers pakistanais étaient en train de donner des places VIP aux premiers rangs pour les étrangers). Quel idiot je fais, mais je n’ai pas compris pourquoi ces deux pays paradaient fièrement leurs danses de guerre à la cérémonie. Je suis sûr qu’il y en a beaucoup comme moi qui souhaiterait qu’il y ait moins de cérémonies et plus de facilités pour passer cette frontière ![/french]

Current Location : Bangkok, Thailand (Google map) Last entry date : 06 July 2008 [english]This passenger van did not get lucky in the crossing on this washed out road. There is some water power rushing down. 12/Jun/08 to 15/Jun/08 Pakistan has its hot season in May & June. Even in the northern areas high above […]

Read...

Current Location : New Delhi, India (Google map) Last entry date : 03 July 2008 [english]Starring up at Mt. Rakaposhi, 7788mtrs above sea level. One can admire this high mountain from the KK highway 10/Jun/08 to 11/Jun/08 At last I’m on the Khunjerab Pass (4700m above sea level) and looking down Pakistan’s KK highway. Just great to […]

Read...

Current Location : Dharamsala, India (Google map) Last entry date : 26 June 2008 [english]At the top of the world for a bike – Khunjerab Pass, 4700 mtrs above sea level 03/Jun/08 to 10/Jun/08 The 2nd day on route 218 was by far the most difficult single journey long ride since I started this trip. […]

Read...

Current Locaton : Rawalpindi, Pakistan (Google map) Last entry date : 23 June 2008 [english]A water crossing on route 218 31/May/08 to 01/Jun/08 My mini ordeal with the chinese customs is over. I soon began to notice that the towns like Korgas and Yinning appears to be huge in size and densely populated when compared […]

Read...